Le snowfarming

Ce procédé directement inspiré des pays Scandinaves permet de conserver des blocs de neige d’une année sur l’autre. Cette conservation est rendue possible grâce à une couche de sciure de bois savamment déposée sur les blocs de neige, l’isolant ainsi de l’air et des rayons du soleil. La conservation des blocs doit se faire dans un endroit peu ensoleillé et/ou peu exposé au vent. Généralement la couche de sciure recouvrant les blocs est d’environ 50cm mais peut varier d’une station à une autre, s’adaptant au volume de neige à conserver. Cette technique enregistre une perte de neige de 20 à 30% en fonction des différentes variations de température durant l’été.

 

 

Atout économique ou alternative écologique

Avec l’absence de plus en plus fréquente de neige à moyenne altitude en début de saison, cette toute nouvelle méthode permet ainsi aux athlètes de jouir de pistes praticables dès le mois d’octobre en attendant que la neige naturelle fasse son retour. Réelle alternative écologique ou atout économique, le snowfarming est d’autant plus respectueux pour l’environnement lorsque la neige conservée est naturelle. Cependant, la neige de culture reste plus facile à stocker car elle est plus froide.

 

 

Quelles stations ?

Mise en place en 2016 en prévision de la coupe du monde de ski de fond à La Clusaz – Les Confins mais également à l’occasion de l’arrivée du Tour de France en plein mois de juillet aux Saisies, le Snowfarming continue de faire des adeptes. Aujourd’hui, Bessans, le domaine nordique des Glières et le Grand Bornand possèdent eux-aussi leurs propres réserves naturelles de neige.